Le groupe A de l’Euro 2024 livre son verdict ce dimanche. Parmi les deux affiches à suivre de la troisième journée de la phase de poules, il y aura cette alléchante rencontre entre la Suisse et l’Allemagne. Une affiche qui se jouera à la Deutsche Bank Park de Francfort.
Bien partie pour se qualifier pour les 8es de finale de la compétition européenne, la Suisse veut terminer le travail lors de cette ultime journée. La Nati compte 4 points pour le moment et se trouve à la 2e place de ce groupe, avec 3 longueurs d’avance sur l’Écosse (3e). De son côté, l’Allemagne a d’ores et déjà composté son ticket pour les rencontres à élimination directe. Le pays hôte de cet Euro n’a pas fait dans le détail depuis son entrée en lice. Deux succès ont permis à la Mannschaft de réaliser une entame parfaite. Il y a toutefois un dernier objectif à valider lors de cette dernière rencontre : assurer sa position de leader dans ce groupe A.
Zeki Amdouni et Niclas Füllkrug devraient participer à cette confrontation. C’est le moment parfait pour comparer les salaires des deux joueurs.
#1 Niclas Füllkrug
Arrivé à maturité footballistique sur le tard, l’attaquant du Borussia Dortmund a conquis les supporteurs allemands par sa simplicité, sa bonne humeur et son talent. Formé au Werder Brême à partir de 2006, Niclas Füllkrug fait ses débuts professionnels avec la formation brêmoise en 2012. Mais l’avant-centre allemand peine à confirmer les espoirs placés en lui (un but en onze matches de Bundesliga en 2011-2022 et autant en douze apparitions la saison suivante).
C’est en 2022/23 que Niclas Füllkrug « explose » réellement au plus haut niveau. Après un exercice 2021/22 intéressant en deuxième division (dix-neuf buts et six passes décisives en trente-trois matches de 2.Bundesliga), l’avant-centre réalise une très belle saison, étant l’un des grands artisans du maintien du Werder Brême. Il fait trembler les filets à seize reprises et délivre cinq passes décisives en seulement vingt-huit rencontres. De très belles statistiques qui lui permettent de terminer meilleur buteur de Bundesliga, à égalité avec le Français Christopher Nkunku.
Le natif de Hanovre est en pleine confiance, lui qui sort d’une grosse saison du côté du Borussia Dortmund. Le droitier a marqué 16 buts et délivré 10 passes décisives en 46 matchs (et plus de 3500 minutes) toutes compétitions confondues. Surtout, il a largement contribué au parcours épique du BVB en C1 en se fendant de deux réalisations décisives contre l’Atlético de Madrid, en quarts de finale, et contre le PSG, en demies. Valorisé à 15 millions d’euros, il touche un salaire annuel de 6 millions d’euros.
#2 Zeki Amdouni
A 23 ans, Zeki Amdouni est passé du FC Bâle au Burnley FC et découvre le meilleur championnat du monde, la Premier League. Avec 5 buts et une passe décisive en 34 rencontres de championnat, la première saison de Zeki Amdouni en Premier League n’est pas un long fleuve tranquille. Le club du nord de l’Angleterre a été relégué de Premier League en Championship. L’attaquant genevois se dit frustré, mais satisfait de sa première année dans le meilleur championnat du monde. Ses temps de jeu étaient corrects, son rendement – cinq buts en Premier League – aussi. Et il n’a pas été blessé.
Dans la vie, tout peut aller très vite. Vers le haut, comme vers le bas. Amdouni en sait quelque chose, son parcours en zigzag en témoigne. Ne serait-ce qu’en équipe nationale. Ce fils d’une Tunisienne et d’un Turc a fait ses débuts avec la Nati en septembre 2022 dans le cadre de la Ligue des Nations. Avant cela, les deux pays dont sont originaires ses parents lui avaient fait des avances. Mais elles n’avaient guère de sens pour l’attaquant, bien qu’il ait regardé de près la sélection turque des moins de 21 ans. Amdouni n’a pas de passeport tunisien, mais un passeport turc. Mais il se sent Suisse avant tout. Coté à 12 millions d’euros, son salaire annuel est de 1,56 million d’euros.
Tableau récapitulatif
Joueur |
Club |
Salaire annuel |
#1 Niclas Füllkrug |
Burnley |
1,56 million d’euros |
#2 Zeki Amdouni |
Borussia Dortmund |
6 millions d’euros |