Malgré un accord contractuel avec Manchester City, Gianluigi Donnarumma reste officiellement un joueur du Paris Saint-Germain à cinq jours de la fermeture du mercato estival. Annoncés en début août, ses adieux au PSG ont été marqués par un hommage au Parc des Princes après la victoire contre Angers, mais le portier italien n’a toujours pas pris son envol pour l’Angleterre. Plusieurs facteurs expliquent ce blocage.
#1 Manchester City prend son temps et joue la montre
Même si un accord salarial a été trouvé avec Donnarumma, Manchester City ne se précipite pas pour finaliser le transfert. Selon L’Équipe, le club anglais est conscient de sa position de force face à un PSG désireux de vendre son gardien devenu indésirable. Les Skyblues ne seraient pas prêts à surpayer le joueur, et aucune somme « folle » n’est envisagée pour conclure rapidement l’affaire.
#2 Le prix du transfert reste un point de friction
Si Paris avait initialement fixé Donnarumma à 50 millions d’euros, le montant a été revu à la baisse pour tenter de faciliter le départ. Toutefois, la proposition récente de Manchester City, estimée à 15 millions d’euros, reste largement inférieure aux attentes parisiennes. Ce désaccord financier freine la conclusion du transfert et maintient l’Italien sous le maillot parisien pour l’instant.
#3 La situation d’Ederson bloque l’arrivée du nouveau gardien
Manchester City n’a pas encore réglé le départ d’Ederson, titulaire indiscutable dans les buts des Citizens. Le recrutement de James Trafford à Burnley pour 31 millions d’euros montre que le club prépare une relève, mais tant qu’Ederson n’est pas parti, l’arrivée de Donnarumma semble conditionnelle. L’Italien reste donc dans l’attente, avec le spectre de devoir patienter jusqu’au mercato hivernal s’il n’y a pas d’accord d’ici le 1er septembre.
Pour l’instant, Gianluigi Donnarumma observe, incertain de son futur immédiat. Si Manchester City ne trouve pas de terrain d’entente avec le PSG dans les prochains jours, il pourrait être contraint de prolonger son aventure parisienne… depuis la tribune.
