Le 31 mai 2025, l’Europe du football aura les yeux rivés sur Munich. L’Allianz Arena accueille une finale inédite de la Ligue des Champions : Paris Saint-Germain contre Inter Milan. Deux géants aux ambitions différentes mais au prestige européen incontestable. Si le PSG espère soulever la coupe pour la première fois de son histoire, l’Inter vise une quatrième étoile continentale.
Deux milieux s’imposent comme des éléments clefs : Joao Neves, la pépite montante du PSG, et Henrikh Mkhitaryan, le maestro expérimenté de l’Inter. Et au-delà de leur influence sur le terrain, leurs salaires révèlent bien des choses sur leur statut et leur trajectoire.
#1 Joao Neves : Le diamant portugais payé à la hauteur de son éclat
Arrivé en fanfare à Paris en août dernier, Joao Neves n’a pas mis longtemps à faire oublier Marco Verratti au cœur du jeu parisien. À seulement 19 ans, il s’est imposé comme un régulateur infatigable, combinant volume de jeu, justesse technique et personnalité de leader. Une maturité rare, qui se reflète dans son contrat : avec 9,1 millions d’euros brut par an (5 M€ net), Neves est déjà l’un des milieux les mieux rémunérés de l’effectif.
Mais ce salaire, loin d’être excessif, symbolise l’investissement du PSG sur le long terme. Le club de la capitale voit en Neves un pilier de sa nouvelle ère post-Mbappé. En parallèle, le joueur est déjà courtisé par les plus grands clubs européens, et ce contrat en or agit aussi comme un verrou stratégique. Paris n’a pas seulement acheté un potentiel, mais un joueur prêt à briller au sommet — dès maintenant. En cas de victoire face à l’Inter, il pourrait devenir le plus jeune joueur à soulever la Ligue des Champions avec le PSG, tout en confirmant que son salaire n’est pas une promesse, mais une reconnaissance.
#2 Henrikh Mkhitaryan : L’expérience qui vaut de l’or à prix maîtrisé
À l’opposé du spectre générationnel, Henrikh Mkhitaryan incarne la sagesse et la constance. À 36 ans, le milieu arménien affiche une forme étincelante. Avec 4,9 millions d’euros brut par an (3,8 M€ net), il n’est pas dans le haut du panier salarial à l’Inter, mais il représente un incroyable retour sur investissement pour les Nerazzurri.
Cinquième joueur le plus utilisé cette saison par Simone Inzaghi, Mkhitaryan est bien plus qu’un vétéran de luxe. Il stabilise le jeu, fluidifie les transitions et fait preuve d’une intelligence tactique précieuse dans les grands rendez-vous. Son salaire illustre une philosophie de gestion efficace de l’Inter : récompenser l’expérience sans déséquilibrer la masse salariale. Ce juste équilibre permet au club lombard de rester compétitif tout en s’appuyant sur des cadres fiables comme lui.
Quel est le salaire de Joao Neves au PSG ?
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Joueur |
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Salaire annuel brut (salaire annuel net) |
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Joao Neves |
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9,1M€ brut ( 5M€ net ) |
Quel est le salaire de Henrikh Mkhitaryan à l’Inter Milan ?
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Joueur |
Salaire annuel brut (salaire annuel net) |
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Henrikh Mkhitaryan |
4,9M€ brut ( 3,8M€ net ) |
Deux profils, deux époques, une même importance
Entre la jeunesse flamboyante de Joao Neves et la longévité admirable de Mkhitaryan, cette finale offre un contraste fascinant. Leurs salaires racontent aussi l’histoire de deux projets : l’un tourné vers l’avenir, l’autre capitalisant sur l’expérience. Neves pourrait bientôt devenir l’un des joueurs les mieux payés d’Europe si sa courbe continue ainsi. Mkhitaryan, lui, prouve que l’on peut encore être décisif et précieux sans viser les sommets financiers.
Dans cette opposition, il n’y a pas qu’un duel de clubs ou de tactiques, mais aussi un face-à-face symbolique entre deux visions du football moderne. Et au coup de sifflet final, l’un des deux verra son parcours — et son salaire — sanctifié par une médaille d’or européenne.
