La Ligue des Champions a livré son verdict, les championnats nationaux aussi. Alors que les projecteurs s’éteignent sur une saison 2024/25 riche en émotions, en drames et en exploits, la rédaction d’Eurotopfoot s’est réunie pour dresser son classement des 10 meilleurs joueurs de la saison en Europe. Qu’ils soient des stars confirmées ou des révélations éclatantes, ces joueurs ont marqué l’année de leur empreinte. Voici notre top 10, accompagné d’un regard neuf sur chacun de ces talents hors norme.
#1 Ousmane Dembélé – Le leader inattendu du nouveau PSG
Qui aurait parié sur lui comme le numéro 1 mondial il y a seulement un an ? Ousmane Dembélé, longtemps vu comme un joueur fragile ou trop imprévisible, a enfin trouvé sa pleine mesure. Repositionné en pointe après le départ de Mbappé, il a non seulement répondu présent, mais a transcendé son rôle.
Son explosivité, combinée à une finition enfin maîtrisée, a fait de lui un cauchemar pour les défenses. Plus qu’un simple buteur (33 réalisations), il est devenu le cerveau de l’attaque (15 passes décisives). C’est un Dembélé métamorphosé, plus mature, plus clinique, qui mérite aujourd’hui d’être considéré comme le meilleur joueur du monde.
#2 Lamine Yamal – Le génie précoce qui change tout
À seulement 17 ans, Lamine Yamal n’a pas seulement confirmé les espoirs placés en lui : il les a dépassés. Véritable métronome offensif du Barça, il a fait trembler les filets mais aussi les grandes équipes. Face à l’Inter, au Real ou au Bayern, il a illuminé les plus grandes scènes européennes avec une sérénité déconcertante.
Il joue avec l’innocence d’un enfant et la précision d’un maestro. Ce qui frappe, c’est sa capacité à faire la différence dans les grands rendez-vous, avec calme et audace. Un phénomène générationnel, qui a déjà un pied dans le futur Ballon d’Or.
#3 Pedri – Le chef d’orchestre de l’ombre
On parle souvent de Pedri comme d’un joueur élégant. Cette saison, il a été bien plus : il a été l’âme du Barça. Dans l’ombre de Yamal ou Raphinha, Pedri a tiré les ficelles, orchestrant le jeu avec une justesse rare. Ce n’est pas lui qui marque, ce n’est pas toujours lui qui délivre la dernière passe, mais c’est toujours lui qui initie, temporise, donne le tempo.
Sous Hansi Flick, il est devenu indispensable, un Xavi moderne, capable de casser les lignes tout en gardant la tête froide. Le Barça ne gagne pas sans lui.
#4 Raphinha – Le bulldozer du Camp Nou
Raphinha a envoyé un message clair cette saison : il est prêt pour les sommets. Longtemps jugé inconstant, il a trouvé avec Flick un système où ses qualités explosent. 34 buts et 25 passes décisives toutes compétitions confondues, dont 13 réalisations en C1 : des chiffres dignes d’un Ballon d’Or. Ce qui impressionne, c’est sa hargne, sa puissance physique alliée à une technique affinée. Il a été le joueur clutch du Barça cette saison, souvent là quand il fallait débloquer des situations ou remettre l’équipe dans le match.
#5 Kylian Mbappé – Le survivant du Real
Kylian Mbappé n’a pas vécu une année simple. Loin du cocon parisien, il est arrivé dans un Real en crise identitaire. Et pourtant, il a tenu la baraque. Ses 31 buts en Liga lui offrent son premier Soulier d’Or. Plus que les stats, c’est sa capacité à résister à la pression, à ne pas se laisser submerger par les attentes, qui impressionne. Il a porté un Real Madrid fébrile, souvent seul. Ce classement, s’il ne le place pas sur le trône, confirme qu’il reste une référence mondiale. L’an prochain, il pourrait revenir avec vengeance.
#6 Achraf Hakimi – Le latéral total
Rarement un latéral a eu autant d’impact dans les deux surfaces. Achraf Hakimi a été le moteur du couloir droit parisien, avec un volume de jeu inégalé. Son activité offensive a été récompensée par des buts décisifs, mais c’est surtout sa régularité défensive qui a surpris. Il est passé d’arme offensive à véritable patron. Dans un PSG très collectif, il a su briller individuellement sans jamais trahir l’équilibre de l’équipe. Hakimi est aujourd’hui le meilleur latéral droit du monde, sans contestation.
#7 Mohamed Salah – Le roi déchu qui n’a rien perdu
À mi-saison, Mohamed Salah dominait les débats. Sa chute relative est davantage due à celle de Liverpool qu’à son propre niveau. Meilleur buteur et meilleur passeur de Premier League, il a tout simplement tenu la boutique à lui seul. Son absence en Ligue des Champions dans les phases finales pèse, mais il reste une machine à stats et un leader technique. S’il avait eu une meilleure équipe autour, son nom serait sans doute tout en haut de cette liste. Il n’a rien perdu de sa superbe.
#8 Vitinha – Le cerveau du PSG
Le Portugais a changé de dimension. Si Paris a autant dominé cette saison, c’est en grande partie grâce à l’intelligence de jeu de Vitinha. Sa capacité à dicter le rythme, à orienter le jeu, à combiner entre les lignes et à se projeter au bon moment en fait un milieu moderne et complet. Ce n’est plus un joueur prometteur, c’est un cadre. Une sorte de Modrić portugais, en pleine ascension. Paris a trouvé son métronome.
#9 Gianluigi Donnarumma – Le mur des soirs de Gala
Critiqué, moqué même parfois, Gianluigi Donnarumma a répondu à la seule question qui compte : sait-il être décisif quand ça compte ? La réponse est oui. En Ligue des Champions, il a multiplié les arrêts réflexes, rassuré sa défense, et affiché une concentration impressionnante. Ses 6 clean sheets en C1 parlent pour lui. Dans les grands matchs, il a été un garant de stabilité, l’un des meilleurs portiers européens cette saison. Une rédemption réussie.
#10 João Neves – La maturité d’un vétéran
Difficile de croire que c’était sa première saison au PSG. João Neves a pris sa place comme si elle lui appartenait depuis toujours. À 20 ans, il a apporté ce que Paris n’avait pas : de l’équilibre, de la projection, de l’assurance technique. Jamais dans la lumière, mais toujours dans le bon tempo. Il joue avec une maturité qui dépasse son âge, et sa marge de progression semble encore énorme. Une vraie pépite.
Conclusion :
L’Europe a vibré grâce à ces 10 artistes, combattants, génies ou révélations. Des performances stratosphériques, des records, des renaissances… Chacun a sa propre histoire, mais tous partagent une chose : ils ont défini la saison 2024-2025. Et vous, qui est votre numéro 1 ?