Le championnat de France regorge de talents et le Paris Saint-Germain ainsi que l’Olympique de Marseille ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit de bâtir un effectif compétitif. Parmi les joueurs clés de ces deux équipes, Vitinha et Ismaël Bennacer se distinguent au milieu de terrain. Tous deux sont des maillons essentiels de leur équipe respective et font preuve d’une grande régularité. Pourtant, une différence notable saute aux yeux : leur rémunération. Le salaire du Portugais dépasse largement celui de l’Algérien, ce qui soulève une question intéressante : cette disparité est-elle justifiée par leurs performances et leur importance dans leur club ?
#1 Vitinha : Le métronome du PSG
Depuis son arrivée au Paris Saint-Germain à l’été 2022, Vitinha s’est progressivement imposé comme un élément central du jeu parisien. Sous les ordres de Luis Enrique, le milieu portugais a pris une tout autre dimension. Sa capacité à dicter le tempo, à fluidifier les transitions et à offrir une vision du jeu exceptionnelle font de lui un atout inestimable.
Son association avec des joueurs comme Warren Zaïre-Emery et Joao Neves permet au PSG de dominer le milieu de terrain et de contrôler les rencontres avec une maîtrise impressionnante. Ses performances lui valent une reconnaissance grandissante en Europe, ce qui explique son salaire conséquent de 10,9 millions d’euros bruts par an.
Cependant, cette rémunération reflète aussi l’économie du PSG, un club qui ne lésine pas sur les moyens pour s’assurer la présence de joueurs talentueux et leur offrir des conditions optimales. Le club parisien, soutenu par des investisseurs solides, dispose d’une masse salariale bien plus élevée que la majorité de ses concurrents en Ligue 1.
#2 Ismaël Bennacer : Le métronome marseillais sous-coté ?
Arrivé à l’Olympique de Marseille en cours de saison, Ismaël Bennacer s’est rapidement imposé comme un joueur clé de l’équipe dirigée par Roberto De Zerbi. Son intelligence de jeu, sa combativité et sa vision du terrain en font un milieu de terrain indispensable à l’OM.
Habitué aux joutes européennes grâce à son passage marquant à l’AC Milan, Bennacer sait évoluer sous pression et apporter de la sérénité dans l’entrejeu. Sa capacité à orienter le jeu, à récupérer les ballons et à casser les lignes par ses passes précises font de lui un atout précieux pour les Phocéens. Malgré cela, son salaire annuel brut est bien inférieur à celui de Vitinha : 3,45 millions d’euros. Une différence frappante qui illustre non seulement la différence de budget entre les deux clubs, mais aussi une certaine sous-estimation du talent du milieu algérien.
Une différence de salaire justifiée ?
Si l’on se base uniquement sur la masse salariale des clubs, il est évident que le PSG a les moyens de verser des salaires bien supérieurs à ceux de l’OM. Cependant, sur le plan du talent et de l’importance dans le jeu, Ismaël Bennacer n’a rien à envier à Vitinha. La différence de traitement salarial tient davantage aux ambitions financières du PSG et à sa politique de rémunération, qu’à une réelle hiérarchie des talents entre les deux joueurs.
Dans un autre contexte économique, Bennacer pourrait prétendre à un salaire bien plus élevé, notamment s’il continue à s’illustrer sous le maillot marseillais. De son côté, Vitinha semble pleinement justifier son statut en enchaînant les prestations de haut niveau avec le PSG.
Le salaire de Vitinha au PSG comparé à celui d’Ismaël Bennacer à l’OM
Joueur |
Club |
Salaire annuel brut |
Vitinha |
PSG |
10,9 millions d’euros |
Ismaël Bennacer |
OM |
3,45 millions d’euros |
Conclusion : Une question d’économie plus que de talent
Le football moderne est un univers où l’économie dicte souvent les règles du jeu. Si Vitinha bénéficie d’un salaire trois fois supérieur à celui de Bennacer, c’est en grande partie grâce à la puissance financière du PSG. Cependant, le talent des deux joueurs est indéniable et leur influence respective dans leur équipe témoigne de leur importance en Ligue 1. Reste à voir si, à l’avenir, l’OM pourra aligner sa grille salariale sur le talent de ses joueurs pour éviter de voir partir des éléments clés comme Bennacer vers des clubs plus riches.