L’Olympique de Marseille a frappé un grand coup en toute fin de mercato : l’arrivée de Benjamin Pavard, prêté pour une saison par l’Inter Milan, avec une option d’achat estimée à 15 millions d’euros. Au-delà du prestige sportif d’un champion du monde 2018, c’est aussi une opération financière d’envergure qui repositionne l’OM dans une nouvelle dimension.
#1 Un salaire déjà XXL en Serie A
À l’Inter Milan, Benjamin Pavard percevait un salaire annuel brut estimé à 6,41 millions d’euros. Rapporté au mois, cela équivaut à 545 000 euros et en fait l’un des défenseurs les mieux rémunérés de Serie A. Pour les Nerazzurri, qui cherchaient à alléger leur masse salariale après avoir multiplié les prolongations de cadres (Barella, Lautaro), céder Pavard en prêt représentait autant une opportunité sportive qu’un soulagement économique.
#2 L’OM, un pari coûteux mais assumé
Selon Fabrizio Romano, l’OM prendrait en charge l’intégralité des émoluments du joueur. Cela signifie que Pavard devient potentiellement le joueur le mieux payé du vestiaire phocéen, devant les recrues estivales et certains cadres déjà installés.
Ce choix s’inscrit dans une logique : remplacer le salaire d’Adrien Rabiot, récemment parti, par celui d’un autre international français. Pour Pablo Longoria, l’opération a aussi une portée symbolique : attirer un champion du monde, dans un effectif déjà renforcé par Roberto De Zerbi, montre l’ambition retrouvée du club.
#3 Un équilibre fragile entre prestige et soutenabilité
Si Pavard touche 125 769 euros par semaine, soit 17 918 euros par jour, cette masse salariale soulève deux enjeux :
- L’effet d’entraînement sur le vestiaire : les coéquipiers, parfois très loin de ces standards, pourraient réclamer une revalorisation.
- La dépendance aux résultats sportifs : si l’OM retrouve la Ligue des champions, l’opération devient rentable en termes de visibilité, primes UEFA et billetterie. Mais un scénario inverse, avec une saison blanche, fragiliserait l’équilibre financier.
#4 Comment son salaire pourrait évoluer à Marseille ?
L’avenir de Pavard dépend en grande partie de deux facteurs :
- Option d’achat activée ou non : si l’OM décide de lever les 15 millions d’euros, le joueur pourrait négocier une prolongation assortie d’une prime à la signature, ce qui gonflerait encore son package global.
- Variables liées aux performances : Marseille pourrait introduire un système de primes (qualification européenne, titres nationaux, performances défensives) pour compenser une éventuelle baisse de fixe. Une façon de sécuriser le budget tout en gardant Pavard motivé.
En résumé, Benjamin Pavard n’est pas seulement un renfort sportif : il devient un test grandeur nature pour savoir si l’OM est prêt à jouer dans la cour des clubs capables d’assumer des salaires supérieurs à 6 millions d’euros annuels.