Alexander Isak a fait savoir à Newcastle qu’il était ouvert à un départ cet été. Auteur de 21 buts en Premier League la saison dernière, l’international suédois est l’un des attaquants les plus courtisés du moment. Grand, technique, rapide et intelligent dans ses déplacements, Isak est au sommet de son art à 25 ans. Où jouera-t-il la saison prochaine ? Voici cinq pistes crédibles — ou non — avec les clés pour comprendre leur faisabilité.
#1 Liverpool : Le chaînon manquant du nouvel élan offensif ?
Malgré l’arrivée coûteuse de Hugo Ekitike, Liverpool garde Isak dans son viseur. Pourquoi ? Parce qu’aucun attaquant actuel des Reds ne combine aussi bien finesse technique, mobilité et efficacité devant le but. Sous Arne Slot, un entraîneur adepte du jeu offensif léché, Isak pourrait évoluer dans un système qui le mettrait en valeur, avec des créateurs comme Szoboszlai ou Mac Allister derrière lui.
L’intérêt est réciproque : Isak rêve de Ligue des Champions et de jouer dans un grand club au passé glorieux. Et Liverpool coche toutes les cases. Le principal obstacle ? Le prix. Newcastle exigera plus de 90 millions d’euros pour céder son joyau, et les Reds doivent d’abord vendre. Mais dans un mercato plein de surprises, un coup de pression d’Isak pourrait tout accélérer.
#2 Al Hilal : Le pactole du Golfe peut-il faire flancher Isak ?
En Arabie Saoudite, Al Hilal continue sa chasse aux stars. Après Neymar, Mitrovic ou encore Ruben Neves, le club veut un attaquant plus jeune, plus moderne. Isak correspond parfaitement au profil recherché : à la fois bankable et performant sportivement.
D’un point de vue économique, Al Hilal peut tout offrir : un salaire multiplié par quatre, des avantages fiscaux colossaux et un cadre de vie royal. De plus, le transfert pourrait être facilité puisque Newcastle et Al Hilal partagent le même propriétaire, le PIF saoudien.
Mais sportivement ? Le défi reste faible. Isak veut encore briller en Europe et dans les grandes compétitions. À ce jour, l’option Al Hilal semble plus être une tentation qu’un objectif réel. Mais dans le football moderne, les convictions s’achètent parfois à prix d’or…
#3 Arsenal : Une association de feu… ou une chimère ?
Mikel Arteta a longtemps rêvé d’Alexander Isak pour compléter son attaque. Avant de foncer sur Viktor Gyökeres, le profil du Suédois séduisait par sa capacité à jouer dos au but, à gauche ou en pointe. Un trio Saka–Gyökeres–Isak ferait saliver n’importe quel fan des Gunners.
Mais voilà, ce rêve semble tardif. Arsenal s’est engagé à fond sur Gyökeres, et une double offensive financière coûterait une fortune. D’autant plus que le club doit déjà régulariser sa masse salariale. L’idée d’un Isak super-sub est impensable à ce tarif.
À moins d’un retournement de situation (ou d’un revirement tactique d’Arteta), Arsenal semble avoir raté le bon wagon. Dommage, car le style fluide des Gunners aurait été un terrain de jeu idéal pour Isak.
#4 Chelsea : L’éternel acheteur compulsif prêt à frapper encore ?
Chelsea, c’est le club qui n’a jamais assez d’attaquants… et qui ne les garde jamais bien longtemps. Malgré les recrutements récents (Joao Pedro, Delap), la porte reste ouverte à une signature offensive XXL. Pourquoi pas Isak ? Les Blues sont séduits depuis longtemps.
Avec Nicolas Jackson et Christopher Nkunku susceptibles de partir, Chelsea cherche un buteur plus fiable, plus régulier. Isak coche toutes les cases. Sous Enzo Maresca, adepte d’un football de possession et de mouvements constants, le Suédois pourrait évoluer en pointe ou dans un rôle hybride.
Reste à voir si Isak acceptera de rejoindre un club sans Ligue des Champions et en reconstruction perpétuelle. Le projet est flou, les résultats instables… mais le chéquier est toujours prêt. Chelsea pourrait tenter un nouveau coup à la Caicedo : payer plus que tout le monde, plus vite.
#5 PSG : Le pari offensif idéal pour tourner la page Mbappé ?
Le PSG cherche encore son grand attaquant de pointe après le départ de Kylian Mbappé. Gonçalo Ramos n’a pas convaincu, Kolo Muani peine à s’imposer. Dans ce contexte, Alexander Isak apparaît comme une option très séduisante. Il offre des garanties immédiates : il est jeune, mature, décisif et très technique.
Luis Enrique recherche un joueur polyvalent, capable de participer au jeu, de presser et de marquer. Isak, avec son élégance et sa mobilité, s’intégrerait parfaitement aux côtés de Dembélé, Kvaratskhelia (s’il signe), et le jeune Desire Doué. En Ligue 1, il pourrait exploser ses statistiques et progresser sous un entraîneur exigeant.
Le PSG n’a pas encore sorti le chéquier cet été. Ce silence pourrait précéder un gros coup. Si Isak veut continuer à jouer au plus haut niveau européen tout en découvrant un nouveau championnat, Paris coche toutes les cases. Et le Parc des Princes pourrait vite tomber amoureux de son nouveau « Zlatan tranquille ».
Conclusion : Un mercato crucial pour Isak et pour l’Europe
Alexander Isak est à la croisée des chemins. Entre prestige, ambitions sportives et fortune, chaque destination raconte une autre version de sa carrière. Liverpool et le PSG sont les choix de cœur et de compétition. Chelsea incarne le chaos séduisant. Al Hilal, la tentation du luxe absolu. Arsenal ? Une occasion peut-être déjà passée.
Quel que soit son choix, Isak s’apprête à faire basculer le mercato d’été. Et à redéfinir, peut-être, la hiérarchie des grands attaquants européens.