À quelques heures du choc décisif entre le Paris Saint-Germain et Arsenal en demi-finale retour de la Ligue des Champions, tous les regards se tournent vers les stars de cette confrontation européenne. Mais au-delà des gestes spectaculaires sur le terrain, un autre duel se joue en coulisses : celui des salaires. Plus précisément, entre les deux gardiens titulaires, Gianluigi Donnarumma et David Raya. Deux parcours, deux statuts, et surtout, deux réalités financières bien différentes.
Gianluigi Donnarumma : Le géant de Paris aux émoluments XXL
À seulement 25 ans, Gianluigi Donnarumma n’est plus simplement un espoir du football mondial : il est devenu l’un des piliers du projet qatari du PSG. Arrivé libre de l’AC Milan à l’été 2021, il a été accueilli à bras ouverts… et à coups de millions. Avec un salaire annuel brut de 18,2 millions d’euros, soit 10 millions nets, il figure parmi les gardiens les mieux rémunérés de la planète.
Ce niveau de rémunération n’est pas qu’un luxe : il symbolise le statut du joueur dans l’effectif parisien. S’il a dû partager le temps de jeu avec Keylor Navas à ses débuts, Donnarumma est désormais l’incontestable numéro 1. Ses performances décisives en Ligue des Champions, notamment lors du match aller face aux Gunners, justifient son importance. D’ailleurs, le PSG envisage déjà une prolongation avec revalorisation salariale, preuve qu’il est au cœur du projet sportif pour les années à venir.
Mais ce salaire reflète aussi la philosophie du club parisien : attirer et conserver des stars coûte que coûte, quitte à exploser les plafonds salariaux habituels. Dans un vestiaire aussi rempli de champions que sensible aux questions d’ego, Donnarumma fait figure de référence, tant sportivement qu’économiquement.
Quel est le salaire de Gianluigi Donnarumma au PSG ?
Joueur |
Salaire annuel brut (salaire annuel net) |
Gianluigi Donnarumma |
18,2M€ brut (10M€ net) |
David Raya : Le mur espagnol à prix modéré
Face au mastodonte italien, David Raya représente une autre école. Recruté par Arsenal sous la forme d’un prêt payant de Brentford avec option d’achat (désormais levée), le gardien espagnol incarne une politique plus mesurée sur le plan financier. Avec un salaire annuel brut de 6,1 millions d’euros (soit environ 3,4 millions nets), il gagne presque trois fois moins que Donnarumma.
Et pourtant, Raya n’est pas en reste. Titularisé devant Aaron Ramsdale cette saison par Mikel Arteta, il a gagné la confiance du staff grâce à ses relances propres, sa lecture du jeu et ses arrêts réflexes. Son impact sur la stabilité défensive des Gunners est réel, et ce, pour un coût bien plus modeste que son homologue parisien.
Ce différentiel salarial s’explique par plusieurs facteurs : un championnat aux structures de rémunération plus rationalisées (malgré les énormes budgets en Premier League), un poste historiquement moins valorisé en termes de paie qu’un attaquant, mais aussi le fait que Raya reste un joueur encore en construction au très haut niveau européen.
Quel est le salaire de David Raya à Arsenal ?
Joueur |
Salaire annuel brut (salaire annuel net) |
David Raya |
6,1M€ brut (3,4M€ net) |
Deux philosophies, un même objectif : Munich
Ce face-à-face salarial entre Donnarumma et Raya illustre deux approches diamétralement opposées du football moderne. D’un côté, un PSG qui continue d’investir massivement pour aligner des superstars à chaque ligne ; de l’autre, un Arsenal qui cherche à bâtir une équipe cohérente et équilibrée, même dans ses dépenses.
Mais ce mercredi soir, ce ne sont pas les chiffres qui parleront, ce sont les arrêts. Et si Donnarumma a déjà un pied en finale grâce à l’avantage du match aller, Raya n’a pas dit son dernier mot. Car dans une demi-finale de Ligue des Champions, le vrai poids d’un gardien ne se mesure pas qu’en millions d’euros, mais en parades décisives.