Elye Wahi a traversé la frontière avec une mission claire : se relancer. Parti de l’Olympique de Marseille à l’été 2025 pour rejoindre l’Eintracht Francfort contre un chèque de 26 millions d’euros, l’attaquant français espérait trouver en Allemagne le cadre idéal pour enfin stabiliser une carrière aussi prometteuse que chaotique. Mais après quelques mois, le constat est mitigé : le talent est intact, la régularité beaucoup moins.
#1 Un pari à 26 millions d’euros et 3,48 millions par an
Francfort ne recrute pas à l’aveugle. Le club a bâti sa réputation sur des coups de génie offensifs : Randal Kolo Muani, déniché libre avant d’être vendu au PSG pour près de 100 M€, ou encore Omar Marmoush, parti depuis à Manchester City. C’est dans cette lignée que s’inscrit le recrutement d’Elye Wahi, dont le profil explosif colle parfaitement à l’ADN du club.
L’ancien Montpelliérain perçoit un salaire de 290 000 euros brut par mois, soit environ 3,48 millions d’euros par an. Ce qui le place parmi les joueurs les mieux rémunérés de l’effectif. Pour un joueur de 22 ans, le contrat est aussi une marque de confiance : signé jusqu’en juin 2030, il symbolise une vision à long terme, celle d’un attaquant censé devenir la pierre angulaire du projet offensif de Francfort.
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Détail du salaire d’Elye Wahi |
Montant |
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Salaire annuel brut |
3 480 000 € |
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Salaire mensuel brut |
290 000 € |
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Salaire hebdomadaire |
66 923 € |
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Salaire quotidien |
9 534 € |
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Fin de contrat |
Juin 2030 |
#2 Francfort, laboratoire de relance pour les jeunes talents
Ce n’est pas un hasard si Elye Wahi a choisi Francfort plutôt qu’un autre club. L’Eintracht s’est imposé ces dernières années comme un tremplin pour les attaquants en quête de rebond. Là où certains clubs allemands privilégient la formation, Francfort valorise la relance : Kolo Muani, Luka Jović ou encore Sébastien Haller en sont les meilleurs exemples.
Pour Wahi, le défi est double : retrouver la confiance perdue à Marseille, où il n’a jamais vraiment trouvé sa place, et affirmer sa régularité dans un championnat qui exige intensité et rigueur. Le jeune Français dispose d’un environnement idéal — un entraîneur offensif, un club structuré et un public bouillant — pour franchir enfin ce cap mental et technique qu’on attendait de lui depuis Montpellier.
#3 Un début contrasté mais prometteur
Depuis ses débuts à Francfort, Wahi alterne coups d’éclat et passages à vide. Capable de fulgurances qui rappellent pourquoi il était considéré comme l’un des plus grands espoirs de sa génération, il peine encore à maintenir ce niveau sur la durée. Le staff de l’Eintracht mise néanmoins sur la patience : son volume de jeu progresse, son adaptation à la Bundesliga est en cours, et son efficacité devrait suivre.
L’un des axes de travail majeurs reste sa constance dans le pressing et les appels, un aspect central du jeu allemand. À Francfort, chaque attaquant est aussi un premier défenseur — une exigence que Wahi apprend encore à maîtriser.
#4 Un pari financier risqué mais calculé
En déboursant plus de 26 M€ et un salaire de cadre pour un joueur encore en quête de stabilité, Francfort a pris un risque mesuré. Le potentiel de plus-value est énorme si Wahi retrouve sa meilleure version : à 22 ans, il garde une cote élevée sur le marché. Et si l’histoire récente du club nous enseigne quelque chose, c’est que l’Eintracht sait transformer les paris offensifs en succès retentissants.
Pour Wahi, la balle est dans son camp. Il a le contrat, le salaire, et désormais le cadre pour justifier l’investissement. Il lui reste à trouver la constance qui transformera enfin la promesse en réalité — et l’investissement en réussite sportive.


